Vous ne savez pas qui vous êtes tant qu’on ne vous a pas désappris ce qu’on vous a appris
- prunearnoul
- 13 juil.
- 3 min de lecture
Déconstruction, mémoire cellulaire et reconnexion à l’être profond
« On ne naît pas libre, on le devient en désapprenant. »

🔹 Une identité construite… ou conditionnée ?
Depuis notre naissance, nous sommes baignés dans un océan de croyances, d’attentes, de normes, de systèmes éducatifs et sociaux qui façonnent notre perception du réel.On nous apprend qui nous sommes, ce que nous devons penser, faire, ressentir, devenir. Et bien souvent, ces apprentissages sont déguisés en vérités universelles.
Mais si ces "vérités" étaient en réalité des couches d'illusion, déposées une à une sur l’essence de notre être ?Et si, pour savoir qui nous sommes vraiment, il fallait d’abord désapprendre, désencoder, désidentifier ?
Ce processus – exigeant, initiatique – est ce qu'on appelle en développement spirituel : la désidentification consciente ou encore la déprogrammation multidimensionnelle.
🔹 Partie I – L’Être originel étouffé sous les couches d’apprentissages
1.1. Les programmes inconscients : un héritage invisible
Dès l’enfance, nous sommes exposés à des messages comme :
« Sois sage. »
« Travaille dur, la vie n’est pas facile. »
« Ne pleure pas, c’est pour les faibles. »
« Ce que tu veux n’est pas important. »
Ces phrases banales installent des mémoires limitantes dans notre système nerveux et notre subconscient. Ce sont les programmes racines.Ils sont souvent :
familiaux (transmis par l’éducation),
sociétaux (liés à la culture ou à la religion),
transgénérationnels (liés à des mémoires de lignées),
karmiques (liés à des expériences d’âme non résolues).
1.2. Une fausse identité façonnée par l’extérieur
À force de vouloir « bien faire », « être à la hauteur », « rentrer dans le moule », nous construisons une identité de surface :
Une version de soi acceptable, fonctionnelle, valorisée par le regard extérieur… mais profondément déconnectée de l’essence.
Cette dissociation se manifeste par :
un mal-être diffus,
des troubles émotionnels ou physiques,
un vide existentiel,
une difficulté à faire des choix authentiques.
🔹 Partie II – La désintoxication identitaire : un processus initiatique
2.1. Désapprendre : une mort symbolique
Désapprendre, ce n’est pas rejeter en bloc, mais questionner ce qui a été absorbé sans conscience. C’est :
Défaire les croyances limitantes,
Libérer les mémoires cellulaires stockées dans le corps,
Se délester des masques et des rôles.
C’est une forme de mort symbolique : celle de l’ancien « moi » fabriqué pour survivre dans un monde blessé.
2.2. Les outils de désapprentissage multidimensionnel
Voici des voies puissantes pour ce processus :
🔸 L’écriture consciente : outil de libération des schémas mentaux (par l’auto-questionnement, la journalisation, les lettres de désidentification).
🔸 Les constellations systémiques : permettent de visualiser les loyautés inconscientes et de s’en détacher.
🔸 Le travail corporel (somatique, énergétique) : car le corps stocke les programmes. Danse intuitive, respiration, soins quantiques ou énergétique sont essentiels.
🔸 L’ombre et les archétypes : comprendre ses parts blessées, refoulées ou inversées pour restaurer l’alignement intérieur.
🔸 La reconnexion à l’âme : via la méditation, l’hypnose spirituelle, l’activation des mémoires d’âme (lignée stellaire, annales akashiques, etc.)
🔹 Partie III – Après la chute : redevenir soi-même, vraiment
3.1. Un dévoilement intérieur
Lorsque l’on désapprend ce qui nous a conditionnés, un nouvel espace s’ouvre :Celui de la vérité intérieure. Non pas une vérité apprise, mais une vibration d’alignement.
C’est là que naît la véritable identité :
Celle qui ne dépend pas de l’approbation des autres,
Celle qui ne rejoue pas les blessures des lignées,
Celle qui sait, au-delà du mental.
« Ce n’est pas en devenant quelqu’un d’autre qu’on évolue, mais en retirant ce que nous ne sommes pas. »
3.2. Les signes d’un retour à l’être
✔️ Capacité à dire non sans culpabilité
✔️ Clarté intérieure face aux décisions
✔️ Intuition forte et stable
✔️ Sentiment de cohérence et de paix
✔️ Changement naturel de fréquentation, d’environnement
✔️ Alignement corps-cœur-esprit
🔹 Le vrai soi n’est jamais appris, il est retrouvé
On croit souvent que l’éveil spirituel consiste à apprendre davantage. Mais en vérité, c’est un processus de dépouillement.
Tant que vous n’avez pas désappris ce que l’on vous a inculqué, vous ne pouvez pas savoir qui vous êtes vraiment.
Car la vérité de l’être n’est pas conceptuelle :Elle est ressentie, vibrée, incarnée.
Ce n’est pas un nom, un métier, une mission.C’est une présence authentique qui, une fois retrouvée, rayonne sans avoir besoin de se justifier.
👉 Posez-vous ces questions :
· Qu’est-ce que je crois sur moi… et d’où vient cette croyance ?
· Quelle version de moi-même est conditionnée par la peur ?
· Qui suis-je quand personne ne me regarde ?













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